retail park

Retail park

Définition de retail park

Un retail park, aussi appelé parc d’activité commerciale, est un centre commercial en plein air, souvent situé à l’extérieur des villes. Concrètement, il se caractérise par plusieurs points clés :

  • Il regroupe plusieurs bâtiments indépendants accueillant de grandes enseignes ;
  • Chaque magasin possède sa propre entrée donnant sur un vaste parking commun, généralement gratuit ;
  • La circulation entre les boutiques s’y effectue entièrement en plein air.

Le saviez-vous : contrairement au centre commercial classique, qui est un lieu fermé, le retail park mise sur une expérience de shopping ouverte. Ainsi, ce format convient très bien aux magasins qui ont besoin de beaucoup de place, comme ceux de bricolage, de meubles, de sport ou d’électroménager.

Utilité et fonctionnement

Pour les clients, le retail park est particulièrement pratique. En effet, tout est pensé pour simplifier le parcours d’achat :

  • Un accès facilité en voiture ;
  • Une simplification du « click and collect » ;
  • Un achat aisé pour les produits volumineux.

Il s’agit donc d’une véritable « destination shopping » : les clients s’y rendent généralement pour des achats précis et déjà prévus.

Par ailleurs, pour les enseignes, ce format est aussi intéressant financièrement. Bon à savoir : les loyers et les charges y sont souvent moins élevés qu’en centre-ville ou dans une galerie commerciale. En général, un seul propriétaire, souvent une société immobilière, gère l’ensemble et loue les différents espaces de vente aux marques.

Au final, le succès du site repose sur la complémentarité et l’attractivité des marques qui y sont installées. Ensemble, elles créent une dynamique qui en fait un pôle commercial puissant.

Fondements légaux

L’ouverture d’un retail park est soumise à des règles d’urbanisme commercial très strictes. En France, pour tout projet de plus de 1 000 m² (création ou agrandissement), il faut obtenir une Autorisation d’Exploitation Commerciale (AEC). Cette autorisation est accordée par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC), ou par la Commission Nationale (CNAC) si un recours est déposé.

En effet, la décision se base sur les critères définis par l’article L. 752-6 du Code de commerce. Renforcés par la loi ELAN de 2018, ces critères servent à évaluer l’impact du projet sur l’aménagement du territoire et le développement durable, avec plusieurs objectifs :

  • Protéger le commerce de centre-ville ;
  • Lutter contre la bétonisation excessive des sols ;
  • Freiner la désertification des cœurs de ville.